Pièces pour Bestioles et Contrebasse
C’est une échappée belle sous la forme d’un dialogue entre une contrebasse aux accents organiques, à la tessiture aussi impressionnante que celle d’une baleine à bosse et les « bestioles » qui chantent, sifflent, gémissent, claquent, grattent et tambourinent dans les cimes et les souches.
« C’est à un safari sonore situé à l’intérieur d’un monde parallèle pulsatile qu’Emmanuel Fleitz et Jean Poinsignon nous invitent et nous entrainent. Ici, nulle stridence mais des barrissements élégants et ondoyants qui s’égrènent en marche cadencée au fil d’un ruban métré qui se déroule. Chacun sera happé par la vibration raisonnante, l’écho, avec ces créatures qu’il nous semble reconnaître, étrangement familières, mais que l’on ne saurait nommer. » William Guyot, Hermaphrodite, avril 2009
« La cigale du fond de la terre nous révèle ses secrets. Notre musique est née simplement pour raconter les histoires de la terre avec la vie, autant animale qu’humaine. »
Avec la présence étonnante sur scène des portraits surdimensionnés de cigales de Julian Rivierre.